Avis série – The Expanse saison 4, le renouveau !
Après une saison 3 que j’ai mis du temps à digérer car assez inégale dans sa globalité, je me suis engagé dans le visionnage de The Expanse saison 4, première saison produite par Amazon Prime Video avec l’envie de retrouver ce space opera que j’aime tant.
Disponible depuis le 13 décembre 2019 sur la plateforme SVOD Amazon Prime Video, la série est composée de 10 épisodes d’une durée allant de 45 à 60 minutes.
Après les 2 premières saisons d’un niveau assez exceptionnel, SyFy, comme à son habitude a un peu du mal à tenir une série aussi bonne sur la longueur et avait annulée la série après la troisième saison. Notons également que la série était assez anonyme à cette époque et est vraiment sortie de l’ombre lorsque Prime Video a repris les rennes de la série.
C’est peut-être du storytelling à l’américaine, mais l’histoire raconte qu’Amazon décide de faire renaître la série de ses cendres grâce à Jeff Bezos (fondateur d’Amazon, rien que ça) qui est un grand fan de ce space opera et qui se refuse de le voir se terminer. Au moins, ça a eu un résultat très positif sur la série !
Rappelons que la série The Expanse est basée sur les romans du même nom écrits par James S. A. Corey.
Mon avis sur The Expanse saison 4
Ces premières épisodes font la part belle à l’exploration d’une nouvelle planète et les questions que cela pose. Est-ce habitable ? Est-ce que l’on peut la coloniser ?
L’équipage du Rocinante à fort à faire cette saison, puisqu’après la paix annoncée entre Mars, la Terre et la Ceinture, des colons essaient de passer l’anneau protomoléculaire afin d’explorer les nouvelles galaxies apparues à la fin de la saison 3. C’est le cas de la nouvelle planète Ilos (ou New Terra) colonisée par des anciens ceinturiens de Ganymède qui ont vu le potentiel de cette planète habitable : la force concentration de Lithium.
Seulement, la cohabitation entre les colons ceinturiens et les scientifiques terriens ne se passent pas comme prévu et James Holden et son équipage devront faire office de gendarmes pour ne pas laisser la situation s’envenimer.
Ce n’est pas tout, James Holden, toujours bien inspiré par ses visions de Miller déclenche une réaction de la protomolécule non désirée et clairement « fout la merde » sur toute la planète … Palpitant.
Clairement, j’ai retrouvé au visionnage de cette saison les mêmes émotions que lors de la première saison. J’ai redécouvert tout un univers et les questionnements posés lors des premières saisons. The Expanse est une série beaucoup plus profonde qu’un space opera classique. À l’heure où nous cherchons à savoir si Mars abrite, a abrité ou abritera de la vie, comment réagirions-nous si nous découvrons une planète habitable un jour ?
Parallèlement à l’histoire se déroulant sur Ilos, on découvre que Mars a changé et que son projet de terraformation a du plomb dans l’aile. C’est dans cet atmosphère que l’on retrouve Bobbie Draper qui est retournée à la vie civile et qui s’embarque dans une sale histoire.
Visuellement, Amazon fait très fort. Disponible en Ultra HD sans surcoût (contrairement à son homologue Netflix), la série offre des panoramas et paysages somptueux tout le long de la saison. Les effets visuels rendent biens et la vue des planètes depuis l’espace me fascine au plus haut point; je me prendrais presque pour Thomas Pesquet dans l’ISS (d’ailleurs, il y retourne en 2021 !) !
La musique n’est pas en reste, comme d’habitude pour The Expanse. Le thème principal est magistral et les déclinaisons du thème produisent toujours le même effet, des frissons.
La production de cette saison 4 voit de nouvelles têtes arriver, notamment Burn Gorman connu pour avoir jouer dans Torchwood, Game of Thrones, Turn et deux films de Guillermo del Toro. On y retrouve également Lyndie Greenwood, connue pour son rôle dans la série Sleepy Hollow.
Cette saison est donc une saison de grande volée qui permet à The Expanse de renouer avec ses origines. À regarder absolument !