Avis Manga – Kings of Ants 1 et 2
Nouveau shonen des éditions Komikku, les deux premiers tomes de King of Ants sont disponibles en France depuis le 25 janvier 2018, et voici mon avis !
Résumé :
Shirô est le caïd du quartier. Il y fait régner sa loi à coups de poing et ses ennemis sont légion ! Un jour, il apprend qu’il est le fils biologique du patron de la multinationale Rikudô. Les autres héritiers ne veulent pas que Shirô touche un centime de cette fortune et ils mettent sa tête à prix ! Mais c’est bien mal connaître ce dernier qui va déclencher une guerre sans précédent ! Les coups vont pleuvoir !
Mon avis sur Kings of Ants 1 et 2
Comme souvent chez l’éditeur, nous avons le droit à un bel ouvrage, notamment avec les quatre pages couleurs exclusive à l’édition française et un papier glacé de bonne qualité.
King of Ants nous plonge dans une période sombre pour l’entreprise Rikudô. En effet, cette dernière vient de perdre, Kisaburô Rikudô, son fondateur et leader depuis de nombreuses années. Alors que les trois enfants légitimes commencent chacun de leur côté à manigancer pour toucher l’héritage, ils apprennent que leur père adoptif a eu un enfant illégitime, qui est le seul a avoir un lien de sang avec le défunt.
L’histoire est assez simple, mais assumée. Une histoire d’héritage qui va faire exploser une fratrie et un fils illégitime qui remet tout en doute. Cependant, le scénario est tout de même plaisant et n’est pas qu’un prétexte à la baston. J’ai vraiment bien aimé suivre Shirô lors de ces deux premiers tomes, il y a une progression dans l’histoire et on aime bien participer aux dérives comportementales de Shirô, on va pas se mentir, souvent malsaines, tant il aime le combat, la douleur que peut lui procurer un adversaire enfin à sa mesure, lui qui domine tout le monde jusqu’à ce jour. Lui, il n’a que faire de l’héritage, il veut juste profiter de cette situation pour s’amuser !
On pourra regretter quelques maladresses de temps en temps, certains passages que j’ai eu du mal à comprendre et/ou à me repérer. Certaines parties sont peut-être balayée un peu rapidement et on est perdu lorsqu’on y revient. Les dessins sont vraiment de bonne qualité, un peu froid mais cela reflète bien la violence exacerbée du titre. Le trait est parfois limite photoréaliste, ce qui peut surprendre parfois. Il y a quelques visages où j’ai vraiment du mal, pas un trait grossier, mais plutôt trop numérique je dirai, cependant, on s’y fait rapidement.