Avis Manga – Bestiarius 6
Il y a des titres dont on entend peu parler et qui sont pourtant d’une qualité exceptionnelle. Aujourd’hui on va parler du tome 6 de Bestiarius qui est clairement un titre qui entre dans cette catégorie. Publié aux éditions Kazé, Bestarius est un titre du maître Masasumi Kakizaki d’une trempe rare.
Résumé :
Ier siècle après J.-C., l’Empire romain est à son apogée. Ses légions soumettent une à une les dernières contrées où monstres et humains vivent encore en paix. Criminels, innocents, demi-humains, wyvernes… Tous constituent les rangs de gladiateurs jetés dans l’arène et forcés de s’entre-tuer pour divertir l’empereur Domitien. Or, certains d’entre eux, comme Finn ou Zénon, ont été élevés aux côtés de ceux qui, aux yeux de Rome, ne sont que de simples bêtes, et ils comptent bien retourner leurs armes contre leurs geôliers… et même contre l’Empire tout entier !
Mon avis sur Bestiarius 6
Depuis longtemps maintenant, je suis un habitué des titres de Kakizaki et j’éprouve toujours un grand plaisir à chaque lecture. Certes les titres sont sombres et violents. Bestiarius est un titre qui ne fait pas exception.
À travers son scénario, le titre dénonce clairement les méfaits, la méfiance et les abominations que peuvent avoir les Hommes envers tout ce qui est différent. Ici on parle de bêtes légendaires, de semi-hommes, d’elfes, etc. Après un tome 5 où Finn et Durandal déclaraient ouvertement la guerre à l’Empereur Romain Domatien, ce tome 6 voit apparaître un nouvel antagoniste. Plus qu’un ennemi, un alter-ego et même un duo d’alter-ego.
On voit peu l’empereur dans ce tome mais l’impératrice prend de l’importance et c’est même elle qui tire les ficelles dans l’ombre. Justement, le nouvel ennemi de Fin et de Durandal est lié à elle d’une manière assez sombre.
Excellent tome que nous avons ici, on sent quand même clairement la fin arriver. La lettre de l’auteur disponible en fin de tome le confirme , en écrivant que nous sommes en présence de qui est censé être l’avant-dernier tome de Bestiarius.
Les dessins sont toujours d’une extrême finesse et d’une noirceur absolue qui est de rigueur, compte tenu de l’histoire. On passe surement plus de temps à contempler les planches du maître Kakizaki que lire les bulles associées.