Avis Jeu – The Evil Within 2
C’est avec une certaine excitation que l’on se replonge dans l’univers horrifique de The Evil Within. Comme dans le premier volet, on prend plaisir à frissonner dans ce survival horror « à l’ancienne » : des munitions limitées et un personnage aux déplacements un peu rigides.
En effet, ce cher Sebastian Castellanos a l’endurance d’un vieillard asthmatique… Même la fuite n’est donc pas aisée dans ce jeu. Notre héros, désabusé et alcoolique retrouve toute sa détermination lorsqu’on lui annonce que sa fille, présumée morte dans un incendie, est toujours vivante… Pour corser le tout, elle est coincée dans un monde virtuel appelé STEM. Il doit donc replonger, trois ans après les faits du premier opus, dans le STEM, grâce à une machine capable de relier les esprits entre eux. Seul hic, certains esprits qui errent dans ce monde sont particulièrement tordus, notamment celui de l’ennemi principal : Stefano. Celui-ci, véritable artiste de la mort, prend plaisir à photographier ses victimes au moment de leur dernier soupir… Quant à l’organisation qui détient cette machine, Mobius, elle est tout aussi inquiétante…
Niveau gameplay, on prend plaisir à diversifier les approches. En toute discrétion, accroupi et couteau à la main, ou bien de manière frontale avec l’arbalète et ses carreaux explosifs. Malin, on utilisera notre environnement : bidon d’essence, eau et électricité pour neutraliser les ennemis, bouteille ou klaxon pour détourner l’attention… Une méthode essentielle pour survivre en difficulté maximale.
Techniquement, comme dans le premier volet, les graphismes sont assez inégaux. Néanmoins, les effets de lumière et l’ambiance sonore sont toujours excellents. De plus, si les environnements traversés ressemblent moins à un immense couloir et sont un peu plus ouverts, les espaces restreints et obscurs sont toujours aussi jouissifs. On pense ici au chapitre 5 par exemple, où la traversée de simples couloirs est sublimée par une ambiance et une mise en scène dignes des grands cinéastes de l’horreur (Dario Argento notamment).
Au niveau de la durée de vie, comptez entre 15 et 20 heures si vous prenez bien le temps de tout fouiller afin d’améliorer votre équipement et les aptitudes de Sebastian. Comptez davantage si vous souhaitez récupérer tous les dossiers secrets, diapositives ou encore clés de casier. Le contenu est donc assez conséquent.
Ce que j'en pense !
Ce jeu est donc une tuerie pour tout amateur de survival horror qui se respecte, tant ses qualités l’emportent sur ses quelques défauts techniques.Ma note : 15/20Editeur : Tango Gameworks
Développeur : Bethesda Softworks
Genre(s) : Survival Horror
Date de sortie : 13 octobre 2017
Ma Note : 15/20
Prix : 54,99